Bien évidemment, il faut choisir judicieusement le type d’expériences qu’on souhaite partager non seulement selon notre niveau de confort, mais aussi selon l’impact potentiel que cela peut avoir sur la relation patient-médecin. N’est-ce pas ce genre de subtilités qui font de la médecine un art et non pas simplement une science?

L’objectif de ce texte n’est pas de vous dissuader d’utiliser le bouton rouge. Bien au contraire. Il y a des situations qui nécessitent clairement l’utilisation du bouton rouge, comme se faire lancer un scalpel par un chirurgien en salle d’opération.

Je saisis donc l’occasion aujourd’hui d’écrire ce texte pour prêter ma voix aux gens qui n’ont pas cette chance. Ces gens dont la rue constitue leur maison sont souvent aux prises avec des problèmes de consommation ou de santé mentale. Personne ne prend la décision dans la vie de se retrouver à la rue.

Hélas, début mars la pandémie est déclarée et ils reviennent au Québec. Mon père me montre la facture des hospitalisations. Le total dépasse les cent mille dollars.

Mon rêve d’étudier la médecine se réalise, mais ce n’est plus la même médecine que lorsque j’étais petite. La santé et la science sont en constante évolution, et me font réaliser l’ampleur de l’investissement des professionnels de la santé.

Vous rappelez-vous du moment où la Chine essayait encore de nous faire croire que tout était sous contrôle et que le virus n’était pas dangereux alors que le chaos commençait à régner en Italie? De quand Dr Arruda demandait à la population de ne pas porter de masque, car il donnait aux gens une fausse impression de sécurité et pouvait même empirer la situation ?

Par exemple, Zoom, un gagnant darwinien du marché financier, a vu son stock exploser de près de 750% depuis le nouvel an. C’est une adaptation irréfutable; la vie au bureau est devenue un artéfact déménagé chez nous.

Afin de démystifier le concept de grossophobie médicale et d’explorer des pistes de solutions inclusives, nous nous sommes entretenues avec la talentueuse photographe féministe et activiste anti-grossophobie, Julie Artacho. Elle nous explique :

The 2020 US presidential elections have saturated the media we consume in the months preceding - and following - their results. The amalgam of entertainment in politics, the rise of social media, and the consequentiality of results have never kept Americans and non-Americans around the world so attentive to politics.

Un instant, je défends corps et âme les mesures prises par le gouvernement concernant la Covid, au nom du personnel soignant. De l’autre, je vais à l’encontre des idées établies et de mon futur groupe d’appartenance, et je tempête contre les mesures ridicules qui bafouent nos libertés.

However, he realizes later on in his journey that science and faith do not have to be at odds — instead, each realm addresses questions that the other is ill-equipped to answer: “Science may provide the most useful way to organize empirical, reproducible data, but its power to do so is predicated on its inability to grasp the most central aspects of human life: hope, fear, love, hate, beauty, envy, honor, weakness, striving, suffering, virtue.”

In today’s society, the path to becoming an MD is a perilous one. Not only in the sense that it presents many academic challenges, but also social ones. A young teenager that dreams about his acceptance into the program most probably does not know everything it implies. Sure, he most definitely already made some form of sacrifice to get where he is, but it is unlikely he fully understands the responsibility of the task at hand. Today we will be talking about the social consequences of being a medical student.

Texte gagnant du concours d’essais de l’AÉÉMUM

par Leonardo Lamanuzzi

Au cours des derniers mois, la mission d’aplatir la courbe est devenue célèbre grâce aux mains claquantes de Dr Horacio Arruda. La quarantaine – d’ampleur sans précédent à l’échelle mondiale et expédiée par l’arrivée furtive du COVID-19—a été inaugurée brusquement par nos autorités politiques.

À voir les gens aller pendant cette quarantaine, les couples marchant main dans la main au soleil, tout un chacun se remettant à son sport de choix, les aventureux apprenant une nouvelle langue ou un nouvel instrument, les pressés prenant enfin le temps de lire le livre qui traîne sur la table de chevet depuis un an ou encore les enfants ingrats appelant leurs parents plus de fois en une semaine que dans la dernière année, je me pose la question suivante : allons-nous y prendre goût ?

Aujourd’hui, notre mode de vie a bien changé! Les éléments qui nous causent du stress diffèrent, mais la réaction est la même, avec tous les effets délétères qu’elle entraîne, notamment : la détresse émotionnelle, des tensions musculaires, de l’irritabilité ou de l’insomnie.