Le Pouls

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Éditorial - volume 2, édition 1

Sauter dans le vide

On y est ! Une autre année scolaire qui s’amorce, après un été (encore) marqué par les dérèglements de notre climat et la culture qui bouillonne. Entre le smog de juillet, Barbenheimer, les tornades et les Cowboys fringants sur les plaines, on peut dire que la planète ne prend pas de pause estivale, contrairement aux étudiants. 

Bienvenue, donc, aux nouveaux admis et « re-bienvenue » aux autres. Toute l’équipe, composée à parts égales de recrues et de ténors, est emballée de vous présenter cette première édition de l’année du Pouls. À ceux qui ne nous connaissent pas, Le Pouls est le journal par et pour les étudiants en médecine de l’Université de Montréal. C'est un lieu dédié aux sujets qui vous intéressent, aux enjeux qui vous font débattre et aussi pour s’amuser entre deux prédictions astrologiques. Tout au long de l’année, nous vous préparerons des éditions uniques, toujours agrémentées de vos propositions, vos articles et vos œuvres artistiques. C’est une excellente occasion de décrocher (un peu) de la routine scolaire et de partager avec vos camarades vos talents foisonnants. 

À la page 8 de cette édition, vous trouverez un collage des meilleurs conseils et suggestions offerts par les anciens aux nouveaux venus dans la Faculté. Le but est de s’échanger des paroles de sagesse et de transmettre les leçons parfois acquises à la dure. Dans cette optique, je terminerai avec une petite anecdote que les gens de ma cohorte se rappelleront peut-être. C’était notre tout premier cours d’année préparatoire : les jupes étaient bien repassées, l’ordinateur bien chargé et les mains moites sur le clavier. Après une bonne demi-heure d’attente, sagement assis dans l’auditorium de Jean-Brillant, quelqu’un est venu nous aviser de rentrer chez nous : notre professeur était absent, et le cours, annulé. Il avait tout simplement oublié qu'il devait nous enseigner, croyant que la session ne commençait que le lundi suivant. Sur le trajet du retour, après m’être déplacée « pour rien », je me suis dit que si une sommité de la médecine au Québec pouvait oublier un cours, j’avais le droit, moi aussi, de commettre quelques erreurs et distractions, malgré le statut d’élève « modèle » qu’on m’avait accolé lors de mon admission. J’ai réalisé qu’il est tout à fait normal de ne pas toujours être au top, de ne pas toujours savoir comment faire et de ne pas toujours me trouver à la bonne place au bon moment.  

Bonne rentrée à tous, et surtout, bonne lecture !